Les publications ci-dessous ont pour objectif d'informer sur les théories et pratiques en matière de psychothérapie. L'idée étant de répondre à un certain nombre de questions d'ordre général, qui pourront être abordées de manière plus détaillées par un échange téléphonique si besoin.
Il ne s'agit pas de publicité.
addiction aux réseaux sociaux ou de l'usage des écrans, je pense qu’il y a deux champs à explorer.
La première idée, c'est de se dire que tout le monde ne tombe pas dans une addiction et qu’il existe donc des raisons chez chaque addict qui font que, lui, est sensible à cela et peut tomber dans l'addiction.
Deuxième champ : le choix de l’addiction. Ici, on parle des réseaux sociaux, et cela est à distinguer d’une dépendance au tabac, à l’alcool, … Il y a toujours une raison à être addict et une raison à être addict à un type de de substance, d'objet ou de comportement.
La psychothérapie analytique est particulièrement indiquée car elle permet d’identifier le besoin qui se cache derrière une addiction. Une fois cette prise de conscience réalisée, le besoin va commencer à se faire de moins en moins sentir et l’addiction va diminuer jusqu’à disparaitre complètement. Cette compréhension du « pourquoi » permet de supprimer durablement et sans risque psychique l’addiction. Le second avantage de cette méthode est que l’addiction ne va pas se reporter sur un autre objet (un exemple « bateau » : l’arrêt du tabac qui conduit à une prise de poids conséquente).
Pour autant, le temps de la thérapie analytique relève du temps long : c’est au terme d’une répétition plurielle dans le cadre thérapeutique que l’individu se libère.
De ce fait en parallèle, il est aussi possible d’envisager une prise en charge plus concrète, fondée sur l’utilisation d’outils et de stratégies pratico-pratiques pour se défaire de l'addiction. Il existe pour cela différents types de prise en charge en thérapies brèves. Selon moi, la première difficulté à prendre en compte face à une addiction aux réseaux sociaux/écrans est que les smartphones, tablettes et ordinateurs sont désormais des outils du quotidien dont on ne peut pas se passer définitivement et totalement. L’enjeu va être de trouver l’équilibre, la modération et le bon usage.
Cela ajoute une difficulté par rapport à l’arrêt du tabac ou de l’alcool, que l’on peut éliminer de sa vie sans se mettre en difficulté ou s’isoler. Il est parfois plus facile d’interdire que de transformer l’usage. Pour autant, agir de manière coercitive n’est pas forcément la meilleure stratégie, surtout avec le numérique.
Alors comment faire ? Plutôt que de chercher à tout prix à « arrêter », il est souhaitable de commencer par ajouter dans le quotidien une nouvelle activité, organisation, … qui pourraient avoir aussi pour fonction de combler le besoin latent mais d'une autre façon. Et même si les idées ne vous viennent pas immédiatement, en réalité, il y a de nombreuses possibilités : la créativité est sans limites !
Parmi les autres approches, tout ce qui touche à la gestion des émotions – je pense particulièrement à des ateliers en groupe – peut se montrer très efficace face aux addictions. Une compréhension du fonctionnement humain, des émotions et des sentiments facilite grandement la prise de distance nécessaire pour lutter contre l’addiction.
De plus, il existe d’autres méthodes qui permettent de décortiquer toutes les dimensions de l’addiction et d’en garder la trace (quel que soit le format ou la technique). Pouvoir conscientiser et surtout voir, observer, relire, les impacts sur le comportement, les conséquences relationnelles, sociales, professionnelles, financières, personnelles, les manifestations de la dépendance, l’ensemble des inconvénients mais aussi des avantages à court terme, … permet à la volonté de reprendre le pouvoir.
Cette vision globale, cette prise de conscience dans un espace sans jugement, neutre et bienveillant, capable d’accueillir le discours, voilà le cadre suffisant et nécessaire pour accomplir un travail sur l’addiction. Ce cadre tout particulier de la psychothérapie va permettre que se mette en place chez les personnes qui en ont besoin un cadre interne, solide, qui permettra à un moment donné, de poser des limites pour soi et par soi.
La psychothérapie va aider la personne à devenir de plus en plus maître et sujet de sa vie ; et c'est bien ce qui fait défaut dans l'addiction : la volonté est complètement anéantie, mise de côté. Permettons à la volonté de retrouver sa place !
Le monde n’est pas comme il est, il est comme on est
Le petit d'homme arrive au monde très immature voire prématuré par rapport à d'autres espèces : il doit se construire physiquement et psychiquement. Tout comme son corps qui n'est pas complètement développé comme un adulte, son Moi (= son psychisme) est très fragile et immature.
Le corps et le psychisme vont se construire concomitamment, l’un s’étayant sur l’autre.
C'est au travers de toutes les expériences vécues (expériences de frustration et de satisfaction) que le petit d'homme va se représenter le monde dans lequel il vit, car rappelons-nous qu’avant de naître il était dans le ventre de sa mère, dans le noir, baignant dans le liquide amiotique et nourri sans même avoir besoin de le demander.
Il n’y avait aucune nécessité de s’adapter, aucune relation objectale.
L'arrivée dans le monde est ainsi une grande surprise, un grand bouleversement, et le petit d'homme ne comprend pas où il vient de débarquer !
Il va devoir s’adapter à un nouvel environnement, dans lequel il ne fait plus qu’un avec sa mère : Il va être amené à se différencier et à se construire une identité propre.
Cela suppose dans un premier temps, d’acquérir un sentiment d’exister et de continuité d’être. Cela vous est peut-être difficile à concevoir : le sentiment de former un être à part entière, distinct du reste, avec une limite qui est d’abord la peau et avec l’idée qu’il y a un passé, un présent et un futur, est loin d’être acquis chez le bébé. De nombreux auteurs ont traité de ce sujet, autant des psychanalystes que des physiciens ou des neuroscientifiques !
Deuxièmement, il faut avoir à l’esprit qu’à la naissance, le petit d’homme n'a ni la parole, ni le langage, ni même les pensées et que cela vient progressivement dans les mois et les années qui suivent.
Cela veut dire qu'à l’origine, il est fait de perceptions et de sensations.
Il va devoir petit à petit donner un sens et mettre des mots sur celles-ci. Les sentiments vont advenir ainsi que les premières pensées (protopensées).
Mais comment faire, aux tous débuts de la vie pour mettre des mots sur les ressentis ? La mère a ici un grand rôle à jouer car elle va être le « psychisme de substitution » de son bébé et va, par ses mots à elle, décoder pour son bébé ce qu’il est en train de vivre : « oh, tu as faim, mais regarde dans quelques minutes tu vas avoir ton lait ; j’arrive, …». Ces paroles rassurantes vont permettre au nourrisson de s’apaiser, de « dédramatiser » les sensations qu’il vit et la répétition faisant, de transformer une perception de mort imminente en une attente anxieuse du sein, et enfin en un enthousiasme à le retrouver.
Troisièmement, en se différenciant le petit d’homme va percevoir son entourage : d’abord sa mère, puis son père, l’éventuelle fratrie, … L’influence de ces « objets » (comme on les nomme en psychanalyse), va être capitale pour la formation de la personnalité car ils vont permettre au bébé de s’identifier et donc de « prendre » pour lui (on parle alors d’introjection) des aspects de la personnalité de ses proches.
La construction du Moi et de Soi passe donc par deux grandes phases d’identification à la mère et au père. Sans oublier l’ensemble de toutes les rencontres ultérieures bien sûr, mais dont l’impact ne sera jamais aussi puissant que ces deux premières relations-là.
Identifier et s’identifier sont des processus complexes plein d’ambivalence : les ressentis pour la mère et le père vont de l’amour à la haine constamment. Car que ce soit dans le cas de la petite fille ou du petit garçon, le père est toujours celui qui leur prend leur mère ; pour un bébé en état de dépendance absolue à sa mère, cette idée est difficilement acceptable ! (le complexe d’œdipe chez M. Klein émerge dès la première année de vie du nourrisson).
Ainsi, on s’aperçoit que se construire dans un monde où chacun a une juste place à trouver est loin d’être un long fleuve tranquille.
La psychanalyse n’a pas vocation à permettre de se souvenir de ces tous premiers temps de la vie, qui échappent à la mémoire, mais plutôt d’identifier les émotions qui aujourd’hui, s’expriment dans l’actuel, mais ne sont que des répétitions d’émotions anciennes restées sans mots, sans sens, sans issue.
Pour aller plus loin :
D.Winnicot : « la mère suffisamment bonne » ; « jeu et réalité »
Lionel Naccahe : « le cinéma intérieur »
A. Ciccone, M.Lhopital : « naissance à la vie psychique »
mais plutôt à mieux vous connaitre et vous comprendre.
Par conséquent, vous devenez plus doux avec vous-même et pouvez vivre votre vie en étant authentique et spontané(e) !
Pas simple, après la journée de travail, de ne pas surréagir face aux colères de nos enfants !
Des outils existent en fonction de l'âge de l'enfant, des circonstances et de la source de cette colère.
L'aide à la parentalité, sous forme d'ateliers ou en séance individuelle en cabinet, peut vous apporter des éléments théoriques et pratiques pour trouver ou retrouver un quotidien serein et épanouissant pour tous.
Renseignements au 07 88 54 79 83
Les ateliers parentalité (voir dans Actu), ou le lien vers le rapport :
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-1000-premiers-jours.pdf
A compter du mois d'octobre, nouveaux RDV bimensuels où vous pouvez venir prendre des infos sur la psychothérapie, sans engagement et anonymement.
Les ruminations sont des pensées répétitives qui semblent échapper à la volonté.
Elles ne sont pas en soi « anormales » car il nous arrive à tous de ruminer, mais lorsqu’elles deviennent envahissantes elles peuvent poser un réel problème dans la vie quotidienne.
Les ruminations sont des idées obsédantes, qui arrivent souvent de manière involontaire : elles s’invitent dans notre cerveau ! Et lorsqu’elles sont là, il est bien difficile de les faire disparaitre. Nous les subissons et elles empêchent la concentration sur d’autres tâches et limitent notre performance.
Ce sont des pensées épuisantes, très consommatrices d’énergie et donc coûteuses pour le corps et l’esprit.
On peut les reconnaitre à leur caractère répétitif, à la fois dans le temps et dans leur contenu. De plus, vous noterez qu’elles ne conduisent jamais à un acte conclusif : au contraire, elles empêchent tout passage à l’acte. Alors qu’on se croit en train de réfléchir pour passer à l’action, au contraire, elles nous enferment et nous maintiennent dans un état de passivité.
Par ailleurs, les pensées obsédantes ont la capacité de prendre toute la place dans notre esprit et de nous éloigner de toute autre préoccupation, aussi importante soit-elle.
Les ruminations ont ceci de toxique qu’elle génère forcément une souffrance, souvent de l’ordre de la culpabilité et/ou de l’angoisse. A terme, elles conduisent parfois à la dépression.
Sortir de ces pensées obsédantes n’est pas toujours facile. Un accompagnement par un professionnel de la santé mentale est souvent nécessaire.
Il existe différentes approches : certaines de l’ordre de la compréhension du phénomène « pourquoi je fonctionne comme cela ? » ; d’autres de l’ordre de la rééducation « comment puis-je fonctionner autrement ? » Ces 2 stratégies sont souvent complémentaires. Les psychiatres peuvent aussi prescrire des médicaments lorsque cela s’avère nécessaire.
En psychothérapie analytique (ce que je propose), il s’agit de comprendre le sens profond de ces ruminations afin que le psychisme n’ait plus besoin d’y recourir. Parallèlement, je peux proposer des outils pratico-pratiques pour apprendre à s’extraire des pensées répétitives (relaxation, cohérence cardiaque, méditation, …).
Je me tiens à votre disposition pour toute question ou renseignement complémentaire.
ne consiste pas à vous donner une science ou une vérité, mais plutôt à vous permettre de trouver la vôtre.
La psychothérapie permet de mieux comprendre la perception que l'on peut avoir de notre charge mentale.
Je vous propose quelques éléments de réflexion autour des thérapies brèves et de la psychanalyse comme stratégies d'accompagnement.
Qu’est-ce que propose la psychanalyse aux analysants ?
Pourquoi certaines situations vous émeuvent, vous mettent en colère ou en joie, alors que chez d’autres personnes elles génèrent des émotions et des sentiments différents ?
Cela est lié au fait que nous vivons tous avec une réalité psychique qui nous est propre et voyons ainsi le monde avec ce prisme-là.
La psychanalyse propose aux patients de faire le pas de côté permettant de porter le regard sur leur réalité et de mieux la comprendre ...
Dès le mois de mai, retour des ateliers de pratique de la cohérence cardiaque "au jardin".
Les dates seront publiées prochainement, courant avril.
INSCRIPTIONS OBLIGATOIRES
Plus d'infos et renseignements au 07 88 54 79 83
vous trouverez une vidéo explicative sur les différentes "professions psy". Cela vous permettra de distinguer les types de praticiens et de trouver le professionnel vers qui vous tourner. Je reste à disposition pour plus de renseignements.
Vous trouverez ci-après 4 courtes vidéos sur quelques questions récurrentes de la part des personnes curieuses d'en savoir plus sur la psychothérapie.